Le matériel
1 bêche, 1 Houlette, des piquets ni blancs ni bleus, ni rouges ni
jaunes…... 1 pelle (Photo 1), des pièges putanges dont les tentes sont fixées avec de la chaînette, une pince, 1 couteau,
(Photo 2) un carnet et un crayon. Dans le cas du Golf de Caen nous avons presque en permanence 15 à 20 pièges de posés. Le golf est entouré
sur une bonne partie de son périmètre de bois et terres agricoles, réservoir sans fin
de générations et de générations de taupes.
Le piégeage représente 4 à 6
heures par semaine pour 60 à 100 taupes capturées par an (parfois
plus…).
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photo 1 |
Une fois trouvée, la galerie est nettoyée à l’aide d’un piège fermé (Photo 11) ou même de la pince (Photo 12). Cette opération à pour but de reformer un peu la galerie et extraire la terre qui pourrait s’être déposée. En circulant dans la galerie, la taupe pousserait cette terre devant elle, déclenchant le piège sans se faire prendre.
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Photo 11 |
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Photo 12 |
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photo 13 |
A l'aide de la pince, le piège est
ouvert, et la tente est positionnée à 2 ou 3 cm en retrait du bord
(Photo 13). Les pièges (1 par orifices) sont délicatement positionnés.
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Photo 15 |
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Photo 14 |
Dans la
mesure où on ne sait pas de quel coté de la galerie se trouve la taupe, on pose
un piège de chaque coté (Photo 14). Le piquet sert à repérer les taupinières en
cours de piégeage mais également à bloquer le piège dans le conduit de la
galerie (Photo 15).
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Photo 16 |
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Photo17 |
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Photo 18 |
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Photo 19 |
La motte est replacée précautionneusement (Photo 16), on tendra l’oreille pour
s’assurer que les pièges ne se sont pas déclenchés tous seuls, lors du
rebouchage. Le nombre de galeries découvertes est variable (Photos 17, 18
et19), certaines plongent vers le fond de la taupinière, d’autres seront en
surface. En général, au niveau d’une taupinière, les deux extrémités de la
galerie sont à une même hauteur. La zone piégée, et le nombre de pièges posés
sont immédiatement notés (Photo 20).
Après 2 ou 3 jours, pour laisser à la taupe le temps matériel de
repasser où vous l’attendez, les pièges sont relevés (Photo21).
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Photo 20 |
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Photo21 |
Si les pièges
sont en place non détendus, votre visiteuse
s’en est allée plus loin ou à détecté votre odeur. Si les pièges sont
déclenchés, mais vides votre visiteuse est sans doute passée par là, déclenchant
le mécanisme avec de la terre par exemple. Si de nouvelles taupinières, parfois
minuscules (Photo 22) apparaissent,
alors il faut tout recommencer. Les
galeries creusées servent à plusieurs taupes, et les zones de piégeage sont
souvent les mêmes.
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Photo 22 |
A savoir :
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La
taupe est un mammifère insectivore de 15 à 20 cm de long pour un poids de 80 à
120 grammes. Sa tête pointue est terminée par un museau (sorte de groin) orné
de moustaches qui lui servent à se repérer dans l’obscurité. Une quarantaine de
dents acérées ornent sa bouche. Ses petits yeux sont, comme ses oreilles
partiellement masqués dans sa fourrure. Son odorat est assez développé, mais
c’est surtout des vibrations dont elle se sert pour repérer ses proies. Ses pattes robustes munies de griffes impressionnantes
agissent comme des outils de terrassement. Dans une terre meuble, elle peut
creuser 20 à 30 mètres de galeries par jour parfois le double au printemps
après la mise bas. Elle doit manger beaucoup et souvent. Pour cela elle peut
stocker des vers près de son nid après leur avoir coupé la tête pour qu’ils ne
s’échappent pas. Son nid est en profondeur, tapissé de mousse et de feuilles.
Elle circule parfois en surface, et est une excellente nageuse le cas échéant.
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La
taupe à un odorat délicat, ne partez pas piéger avec les mains qui sentent le
gas-oil ou tout autre produits.
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Les
nouveaux pièges peuvent être enterrés quelques jours pour enlever l’odeur du
neuf.
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Les
galeries principales sont visitées régulièrement, les taupinières y sont plus
grosses. Les galeries secondaires ou galeries de chasse sont plus en surface et
moins visitées.
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En
sol caillouteux ou en présence de racines, vous pouvez raccourcir les
extrémités des pièges pour faciliter la pose. C’est également vrai en sol très
argileux où les taupes font des galeries parfaitement lissées, et souvent plus
petites.
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Le
piégeage reste à mon avis la solution la plus efficace, après avoir testé
toutes sortes de techniques physiques ou chimiques, éprouvées ou farfelues,
onéreuses ou bon marché.
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La
taupe n’hiberne pas comme les hérissons. Elle s’enfonce profondément dans le
sous-sol pour se protéger du froid et trouver larves et insectes qui, eux
aussi, sont descendus plus bas. La taupe est donc active toute l’année. Mais
son activité est bien plus grande au printemps. On peut apercevoir ses
taupinières même sur un sol enneigé.
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Au
début du siècle dernier, la mode des manteaux en peau de taupe fait fureur.
Leur prix élevé est en rapport avec le nombre de peaux nécessaire, 400 peaux
pour un Trois Quart et 800 voire 1000 peaux pour un manteau.
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Les
carnets de Moleskine, avant d’être des toiles de coton enduites pour imiter la
peau ou le cuir, étaient recouverts de
peaux de taupes d’où le nom Mole Skin (en anglais).
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