vendredi 26 juin 2020

Suivez la flèche


Comme vous l’avez sans doute constaté nous avons rafraîchit (le mot est faible)  toute la signalétique du parcours. Après les marques de départs, nous avons relooké les poteaux de 135 m. Tous les trous ne sont pas encore complètement équipés mais c’est en cours.

Nous avons un peu réduit la hauteur des poteaux, puis après un bon nettoyage et un léger ponçage nous avons appliqué une lasure sombre. Les vieilles plaques ont été remplacées par de nouvelles plaques logotées.

Dans le même temps nous avons remplacé l’ensemble des panneaux de direction entre les greens et les tees. C’était une demande récurrente des joueurs extérieurs pour s’orienter, en particulier sur les quelques zones du parcours où cela pouvait prêter à confusion. Devant l’augmentation du passage de joueurs en green-fees  et même si ce sont habituellement des travaux d’hiver, nous avons tout réimplanté.

Parallèlement à ces modifications purement signalétiques, nous avons ré-étalonné le parcours pour les repères avancés, sur les 27 trous. Les repères oranges et violets ont donc été installés. Pour tout mettre en musique, notre arbitre de club, Nadine Marinier, aidée de Jean-François Choquard (arbitre international), ont compilé les distances par niveau de jeu et par tranche d’âge avec les demandes de la FFGolf et la réalité de notre parcours. Ces deux repères orange et violet s'inscrivent pleinement dans la démarche de la fédération pour une nouvelle structuration des départs, qui concerne bien évidement les catégories de jeunes de U8 à U12 mais aussi le golfeur débutant ou l'élève en parcours accompagné qui ne souhaite pas affronter pour ses premiers parcours un par 5 de 450 mètres.



A vos marques, partez !



mercredi 10 juin 2020

Talus l'article

Comme vous l'avez sans doute constaté l'équipe terrain a bénéficié du renfort de quelques bras pendant quelques jours pour réaliser des travaux chronophages mais pas moins importants pour l'aspect visuel ou pour le jeu. Talus derrière le green du 1, pente du départ du tee N°2, talus des  tees N°13 et 17.

De longue date, la Communauté Urbaine et le gestionnaire du Golf de Caen (Bluegreen à l'époque)  avaient instauré ce partenariat pour le renfort non négligeable pour l'entretien des talus et sous bois et surtout pour la dimension sociale du projet.

En effet, l'A.I.P.F. (Association d'Insertion du Pays de Falaise et de Caen) à une vocation d'insertion par l'activité économique. Cette démarche s'adresse en particulier à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et/ou professionnelles. Le système leur permet de bénéficier de contrats de travail particuliers en vue de faciliter leur insertion professionnelle par la pratique mais aussi la théorie. A ce titre, plusieurs de nos salariés sont issus de l'AIPF qui peut être un vivier de compétences.

Le Golf de Caen la Mer à lui décidé de continuer à faire appel aux services de l'A.I.P.F.

Si vous avez des travaux à réaliser dans le domaine des espaces verts (entretien, travaux forestiers, aménagements, nettoyage etc) l'AIPF intervient également chez les particuliers au coup par coup ou dans le cadre d'un contrat annuel.



vendredi 5 juin 2020

Le traitement naturel


Cette semaine nous avons réalisé un traitement naturel préventif pour lutter contre les maladies du gazon.  Le but de cette opération est d’apporter au sol un certain nombre de micro-organismes antagonistes aux maladies.  

- Des champignons saprophytes, de bons champignons du sol comme les trichodermas harzanium

Des bactéries comme les bacillus amyloliquefaciens, bacillus subtilis , streptomyces ou pseudomonas


Ces auxiliaires agissent selon trois grands axes pour supprimer ou au moins fortement réduire l’impact des champignons pathogènes :

- La compétition spatiale, car l’ensemble des micro-organismes du sol se partagent un espace qui n’est pas extensible. Si les champignons et bactéries apportés occupent rapidement la place dans le sol, c’est moins de place disponible pour le développement des champignons pathogènes.

-  La compétition nutritionnelle, car les bons et les mauvais champignons se nourrissent des mêmes éléments nutritifs. Le champignon auxiliaire bien établi tarit la source d’énergie disponible pour le champignon pathogène.




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-  Le parasitisme de certains champignons et bactéries qui se développent en parasitant les cellules des champignons pathogènes.

Pour maximiser l’efficacité du traitement, on corrige le pH de la bouillie pour l’acidifier. Par ailleurs on adjoint des composés humiques et des hydrates de carbone propices à la nutrition des champignons que l’on apporte. De plus, on profite de l’opération pour apporter à la plante les SDN (Stimulateurs de Défenses Naturelles) et éliciteurs (molécule "signal" produite par un agent phytopathogène stimulant les défenses de la plante) dont elle a besoin. Pour lutter préventivement on renforce la plante physiquement pour lui donner une cuticule épaisse (membrane extérieure) et des parois cellulaires plus solides (membranes intérieures). Enfin, chimiquement, on donne à la plante des informations pour l’inciter à développer toutes sortes de mécanismes d’immunité ou de résistance à divers types d’agressions. Cela fonctionne un peu comme pour un vaccin. Les algues, la mélasse, les acides humiques et autres bio-stimulants dispensent un assortiment complet de substances naturelles bénéfiques à la plante et au sol. 

Ces êtres vivants étant photo-sensibles et craignant le dessèchement, on fait suivre la pulvérisation d’un arrosage de 6 à 8 minutes pour tout positionner dans les premiers centimètres du sol.  Ce type de traitement est à répéter à intervalles réguliers pour maintenir une population fongique élevée dans le sol.     


Les résultats dépendent de la réaction du sol et de la plante, et des conditions d’application (vent, hygrométrie, températures, luminosité etc.). Nous recherchons en permanence des modes d’action moins intrusifs pour le milieu, et espérons à chaque fois ne devoir utiliser les traitements phytosanitaires classiques qu’en dernier recours.