jeudi 23 janvier 2020

Le bon compost

Les 6 points clef pour fabriquer du bon compost avec un composteur où l’on recycle soi même ses déchets domestiques.


1 choisir son composteur : 
Déterminer la taille du composteur en fonction de la quantité et de la nature des déchets qui y seront compostés.(Feuilles, déchets organiques domestiques, résidus de tonte et de taille.)
Il faut compter ensuite un volume de 100 L par personne au foyer et/ou 1 L par M² de jardin si on prévoit d'y apporter feuilles, déchets verts, déchets de tonte. 
NB : si vous possédez une surface importante de jardin, vous pouvez simplement réaliser du compost en tas, sans utiliser de composteur

2 choisir son emplacement :
Le composteur doit être en contact direct avec la terre (et ses micro-organismes) et placé dans un lieu accessible, sur un terrain bien drainé, à mi-ombre et loin des espaces d'agrément (pelouse, terrasse, piscine etc).

3 démarrer votre compost : 
Gratter la terre à l'emplacement retenu pour implanter votre compost pour faciliter les échanges entre les organismes décomposeurs et les déchets organiques. Déposer sur le sol une couche de branches broyées qui faciliterons le drainage et la circulation de l'air dans le tas. Commencer les apports, tout est compostable ou presque dans les déchets organiques ménagers (épluchures de fruits et de légumes, marc de café, coquilles d’œufs, périmés (poissons et viandes en petites quantités), journal et cartons, restes alimentaires) et dans les déchets de jardin.

4 panacher les apports :
Dans la mesure du possible, alterner les apports riches en azote (herbe plus ou moins fraîche, épluchures, déchets verts) et les apports  plus riches en carbone (feuilles mortes, branchage, copeaux). Si vous fabriquer du purin d'ortie ou de prêle pour le potager, quelques litres de temps en temps dans le compost seront les bienvenus. Idem pour les cendres de la cheminée pour apporter phosphore et potasse. 

5 ensemencer son compost : 
Pour activer la décomposition de la matière organique qui constitue le compost, on peut mettre de temps en temps une poignée de terre végétale ou de compost déjà mature pour apporter le micro-organismes composteur voire quelques lombrics. La nature fait bien les choses, inutile d'acheter des activateurs de compost tout faits. Une poignée d'engrais peu également apporter de l'azote aux bactéries et ''booster'' le processus.

6 maintenir l'humidité du tas : 
Arroser régulièrement mais sans excès pour maintenir l'humidité du tas. Ceci est d'autant plus vrai si le composteur ou le tas de compost sont couverts pour limiter les apports massifs d'eau de pluie qui refroidissent le tas et ''noient''les micro-organismes. 

7 Aérer son compost : 
Le compostage est un processus aérobie (qui nécessite de l'oxygène), c'est pour cette raison qu'il est essentiel d'incorporer des déchets ligneux découpés en morceaux grossiers qui aérerons votre compost et de brasser régulièrement (tout les mois) le tas.

Comptez 18 à 24 mois pour un compost bien affiné qui sera utilisable au pied des plantations, dans les massifs ou encore au potager.