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L’intendant
doit répondre aux exigences de l’entretien du parcours pour le jeu de golf sans
altérer, mais au contraire conserver et favoriser la biodiversité.
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Pour
les autres, l’audit dresse une liste des actions à mener selon trois axes :
- Préservation ou amélioration de la biodiversité,
- Réduction
de la consommation d’eau,
- Réduction des intrants (fertilisants, produits phytosanitaires).
En ce qui concerne la biodiversité, un certain nombre de mesures est applicable pour avoir une action notoire sur la faune et la flore d’un parcours :
- Repérer les espèces remarquables, et baliser les zones pour en limiter ou en interdire l’accès,
- Effectuer un fauchage tardif des milieux ouverts herbacés afin de laisser le temps aux espèces de la mise bas et de la nidification, idem pour les tailles de haies et les élagages qu'on reportera en automne ou en hiver,
- Développer les milieux de lisière qui assurent la transition entre les milieux ouverts, zones de jeu et prairies, et le milieu forestier. On peu même y introduire des plantes ''piège'' qui détournent les ravageurs des zones à préserver, en leur offrant le gite et/ou le couvert loin des greens et des tees,
- Améliorer la topographie des berges des plans d’eau et mares pour simplifier l’implantation des espèces aquatiques et faciliter l’accès aux mammifères pour venir boire,
- Conserver les arbres remarquables pour leur apport esthétique mais aussi l’habitat qu’ils offrent. Laisser du bois mort au sol ou des arbres morts sur pied favorise les insectes xylophages et la nidification de certaines espèces (pics, écureuils),
- Lutter contre les espèces invasives qui concurrencent les espèces endémiques et en particulier la jussie, la renouée du japon, le buddleia (arbre à papillons), l’élodée, l’ambroisie, l’écrevisse rouge, le frelon asiatique ou encore le crapaud buffle,
- Maintenir le lierre sur une partie des arbres assure le gite et le couvert à nombre d’espèces (lérot, martre, merle, moineau, chouette, troglodyte, mésange ou encore abeilles et papillons...),
- Planter des arbustes à fleurs pour les insectes pollinisateurs,
- Planter des arbustes à fruits et baies pour les oiseaux et certains mammifères,
- Créer des habitats artificiels pour la faune : gîtes àinsectes, nichoirs pour les oiseaux ou les chauves-souris (chiroptères), tas de buches pour les petits rongeurs, hôtels à insectes ou amas de pierres, refuges pour certains reptiles (couleuvre, orvet, lézards),
- Privilégier des espèces et plants locaux favorables à la biodiversité. Les espèces exotiques sont peu ou pas adaptées à la faune endémique,
- Évaluer et réduire l’impact des travaux sur l’environnement avant leur mise en œuvre (défrichement, terrassements etc.),
- Planter des haies champêtres pour favoriser l’implantation des passereaux,
- Végétaliser les berges des plans d’eau pour favoriser les insectes (papillons, odonates) et les batraciens,
- Conserver certains plans d’eau sans poisson afin de favoriser les batraciens
et les insectes aquatiques.
À toutes ces mesures s'ajoutent des initiatives particulières, adaptées au cas par cas à des besoins liés à chaque site : migration des oies sur des grands plans d'eau, cohabitation avec les grands ongulés ou les marmottes en montagne, extension des mesures dans les massifs dunaires ouvert de certains links, installation de ruches, etc.
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