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- Des
champignons saprophytes, de bons champignons du sol comme les
trichodermas harzanium
- Des
bactéries comme les bacillus amyloliquefaciens, bacillus subtilis ,
streptomyces ou pseudomonas
Ces auxiliaires agissent selon trois grands axes pour supprimer
ou au moins fortement réduire l’impact des champignons pathogènes :
- La compétition
spatiale, car l’ensemble des micro-organismes du sol se partagent un espace qui
n’est pas extensible. Si les champignons et bactéries apportés occupent
rapidement la place dans le sol, c’est moins de place disponible pour le
développement des champignons pathogènes.
- La
compétition nutritionnelle, car les bons et les mauvais champignons se nourrissent
des mêmes éléments nutritifs. Le champignon auxiliaire bien établi tarit la
source d’énergie disponible pour le champignon pathogène.
.
- Le
parasitisme de certains champignons et bactéries qui se développent en
parasitant les cellules des champignons pathogènes.
Pour maximiser
l’efficacité du traitement, on corrige le pH de la bouillie pour l’acidifier. Par
ailleurs on adjoint des composés humiques et des hydrates de carbone propices à
la nutrition des champignons que l’on apporte. De plus, on profite de
l’opération pour apporter à la plante les SDN (Stimulateurs de Défenses
Naturelles) et éliciteurs (molécule "signal" produite par un agent phytopathogène stimulant les défenses de la plante) dont elle a besoin. Pour lutter préventivement on
renforce la plante physiquement pour lui donner une cuticule épaisse (membrane extérieure) et des parois cellulaires plus solides (membranes intérieures). Enfin, chimiquement, on donne à la plante des informations pour l’inciter à
développer toutes sortes de mécanismes d’immunité ou de résistance à divers
types d’agressions. Cela fonctionne un peu comme pour un vaccin. Les algues, la
mélasse, les acides humiques et autres bio-stimulants dispensent un assortiment
complet de substances naturelles bénéfiques à la plante et au sol.
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Les résultats
dépendent de la réaction du sol et de la plante, et des conditions
d’application (vent, hygrométrie, températures, luminosité etc.). Nous
recherchons en permanence des modes d’action moins intrusifs pour le milieu, et espérons à chaque fois ne devoir utiliser les traitements phytosanitaires classiques qu’en
dernier recours.
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