Sanglier : L’an dernier, nous avons délogé le squatteur (de fort tonnage) qui avait élu domicile sur le golf. Un gros buisson, assorti d’un roncier, le long du champ, au niveau du départ du trou N° 4 Plaine lui servait de repère. En maraude toutes les nuits, il nous retournait des zones de fairway ou de rough à la recherche de vers de terre ou de larves de tipules. Des dégâts réguliers, pas très importants en volume mais gênants pour le jeu. Le temps passé à vérifier chaque matin et le cas échéant à remettre les dégâts, modifiait le planning et décalait d’autres tâches au lendemain. Une empreinte récente sur un green et des dégâts dans le rough du trou N°10 montrent que le lascar ou l'un de ses cousins traîne encore dans les parages. Cette semaine, des golfeurs l'ont croisé, traversant le trou N°9 Bois et le 18 en direction du trou N°1 et de l'entrée. Affaire à suivre.
Ragondins : Des passages épisodiques de ragondins le long des berges de nos plans d’eau nous enjoignent à une surveillance de tous les instants pour éviter que ces visiteurs inopportuns ne minent les berges des plans d’eau avec les galeries de leurs terriers. Peu nombreux pour le moment, ils semblent avoir élu domicile dans d’anciens terriers de blaireaux le long du bassin du trou N°17 et cet été, une famille complète (que nous ne voyons plus) avait élu domicile sous la bâche du bassin du trou N°1. Affaire en cours.
Chevreuil : Le golf et ses 100 hectares, avec de nombreux bois et bosquets, est un sanctuaire, refuge idéal pour de nombreuses espèces et en particulier les chevreuils. La population varie d’année en année, au gré des naissances et des déplacements. Les champs de blé et/ou de maïs au nord du golf, sont également une aire naturelle de répartition mais aussi une zone de tous les dangers. Durant l’automne et l’hiver, nos amis chasseurs réalisent quelques ‘’prélèvements’’ dans les champs environnants. Vite ! Retour au sanctuaire ! Chaque printemps nous offre des naissances, dont les joueurs les plus matinaux profitent avec ravissement. Affaire d’horaire.
Golfeur curieux : La zone de travaux autour du nouveau tee du trou N°17 avec son sol limoneux était un endroit idéal pour observer les empreintes des visiteurs nocturnes et diurnes. Un golfeur bien curieux a laissé ses empreintes, d’une taille conséquente, aux abords du départ. Affaire de gabarit.
Quelques belles
traces de glissades sur le trou N°17, conjonction de la texture argilo-limoneuse du sol, de l’humidité
due à la pluie ou à la rosée et de la
forte pente sur le côté et le devant du départ, avaient montré les risques encourus
par les divers visiteurs à quatre ou deux pattes. Affaire d’équilibre.
Quitte à laisser une empreinte avec cet article, parlons des traces laissées quasi quotidiennement par les chiens des promeneurs en lisière du golf, et ce, particulièrement dans les bunkers. On aimerait que cela s’arrête, toutes affaires cessantes.